Un hélicoptère de soldats français a fait un crash, ce mardi, dans la localité de Modeste, au sud d’Abidjan. L’on dénombre un mort et un blessé, tous des militaires français.
Que d’interrogations après le crash d’un hélicoptère français
Que se passe-t-il dans l’espace aérien ivoirien, au point de voir des crashs d’hélicoptères se succéder en un temps record ? Cette interrogation est d’autant plus opportune que le constat fait véritablement froid dans le dos. En effet, ce mardi 11 juillet, un hélicoptère piloté par un équipage français s’est crashé dans le village de Modeste, non loin de la commune de Port-Bouët. Des deux militaires qui étaient aux commandes de l’engin, l’un a été tué sur le coup, et l’autre grièvement blessé. Les secours sont aussitôt arrivés sur les lieux pour apporter leur assistance.
Notons toutefois que ce énième crash suscite de nombreuses questions restées jusque-là sans réponses. S’agit-il des accidents dus à des pannes techniques ou à de fausses manœuvres des pilotes ? Le ciel abidjanais serait-il devenu un autre « triangle de Bermudes » pour les aéronefs français ?
Rappelons à toutes fins utiles que le 14 octobre 2017, un avion de type Antonov 26 affrété par l’opération militaire française Barkhane avait fait un crash à l’atterrissage au large d’Abidjan dans la commune de Port-Bouët. Cet accident avait fait 4 morts et six blessés. Le 14 décembre 2017, un autre hélicoptère appartenant à la compagnie Ivoire Hélico a fait un crash à Adjouffou, un quartier de la même commune. L’on y a dénombré 4 blessés. Le 9 janvier 2018, un l’hélicoptère français qui survolait le département d’Alépé pour regagner la base du 43ème bataillon d’infanterie de marine (BIMA) à Abidjan – Port-Bouët, a fait un crash dans le village de N’Gokro, dans la Sous-préfecture d’Oghlwapo. Aucune perte en vie humaine cette fois-ci. Mais tous ces évènements tragiques appellent à refléchir.