Deux soldats du Mali ont été tués mercredi et trois autres blessés après que leur véhicule est tombé dans une embuscade à 45 km au sud-est de Hombori, dans la région de Mopti, au centre du pays, selon une note des Forces armés maliennes (FAMa).
l’armée du Mali en deuil
« Dans le cadre de l’opération Banifonda (menée conjointement avec les militaires français de l’opération Barkhane au Sahara), l’ETA-82 est tombé dans une embuscade mercredi, à 45 km au Sud-est de Hombori », indique la note publiée sur Twitter »Le bilan provisoire du côté FAMa est de deux morts et trois blessés », ajoute le texte qui précise que « les blessés sont en cours d’évacuation à Gao« .
Le même jour, trois autres soldats maliens ont été blessés apres qu’un engin explosif improvisé a explosé au passage de leur véhicule à 2 km au sud-est de Dall, un village situé à 37 km de Douentza, dans la région de Mopti.
Ces soldats assuraient « une mission d’escorte de Hombori à Douentza », précise l’armée malienne.Ces derniers mois, le centre du Mali, notamment la région de Mopti, relativement épargnée par les attaques armées, est de plus en plus touchée.Début juin, les FAMa ont tué « 13 terroristes », lors d’une attaque à Boni dans le cercle de Douentza.
A l’appel du mouvement « sauvons la région de Mopti », près de 500 personnes ont marché mardi du monument de l’indépendance à la Bourse du travail à Bamako, pour exiger l’arrêt des violences au centre du Mali.
Le président de la plateforme sauvons la région de Mopti », au centre du Mali, Mama Samassekou a demandé l’arrêt des tueries et l’implication du gouvernement, craignant une menace pour la tenue du scrutin présidentiel dans cette zone du pays, au cours de cette marche pacifique.
Des marches simulaires étaient prévues au Sénégal et en Mauritanie.
Lundi, les autorités maliennes ont assuré que « des dispositions seront prises » pour la tenue de la présidentielle du 29 juillet dans le Centre du pays, après une menace d’un mouvement de chasseurs Dogons.
Des chasseurs se réclamant du mouvement Dana Amassagou, un groupe de chasseurs traditionnels Dongons, ont menacé de s’opposer à « la tenue » de la présidentielle « dans le pays dogon », à la suite d’une intervention de l’armée contre ce groupe.