Poursuivi pour « association de malfaiteurs, apologie du terrorisme, et blanchiment de capitaux », le juge a condamné l’Imam Alioune Ndao à un mois de prison avec et a rejeté tous les délits à l’exception de détention d’armes sans autorisation.
Alioune Ndao poursuivit pour détention illégale d’armes à feu
Le guide religieux avait été poursuivi avec 29 autres personnes dont Matar Diokhané qui a été condamné à 20 ans de travaux forcés.
Le 14 mai, le procureur avait requis lundi 30 ans de « travaux forcés » contre Imam Ndao, pour « association de malfaiteurs, apologie du terrorisme, blanchiment de capitaux » et la « perpétuité » contre Matar Diokhané et 10 autres accusés.
L’imam Alioune Badara Ndao a été arrêté fin octobre 2015 à Kaolack (Centre) pour une présumée connivence avec des foyers djihadistes.
Me Diouf, l’un des avocats pour la défense du guide religieux avait demandé au juge en charge de l’affaire, de requalifier le délit de détention d’arme sans autorisation à l’égard d’Imam Alioune Ndao », au 25è jour du procès.
Il avait par ailleurs demandé au juge de « relaxer » son client qui encourt une peine de 30 ans de travaux forcés.
Le 4 juillet, Mama Matar Gueye, président d’une Oorganisation non-gouvernemental (Jamra), avait demandé au juge « de faire un effort pour la libération de Imam Ndao », devant un parterre de soutiens en faveur du guide détenu depuis octobre 2015 avec plus de 30 de ses co-accusés.
Pour le président de l’Ong (organisation « luttant contre l’injustice »), les chefs d’accusation retenus contre Imam Ndao « sont imaginaires », ajoutant que « l’intimité » du guide a été « violée ».
Le procureur avait requis 30 ans de « travaux forcés » contre Imam Ndao, pour « association de malfaiteurs, apologie du terrorisme, blanchiment de capitaux » et la « perpétuité » contre Matar Diokhané et 10 autres accusés, lors du 18e jour du procès pour terrorisme au tribunal de Dakar.