Le ministre malien de l’Administration territoriale, Mohamed Ag Erlaf, a affirmé mardi que tout comme le nord, le centre du Mali « n’est pas tout à fait sous contrôle », après l’attaque du convoi d’Aliou Diallo, candidat à la présidentielle prévue dimanche.
L’insécurité règne au centre Mali
« Le centre du Mali, tout comme le nord, n’est pas tout à fait sous contrôle », a dit M. Ag Erlaf admettant que « le phénomène auquel (ce) candidat a été confronté » dans la nuit du dimanche au lundi à Guiré, « est réel », face à la presse.
Il a assuré que « le gouvernement n’a pas croisé les bras (et a) fait le maximum pour que les citoyens soient en mesure d’exercer leur droit constitutionnel », même si « ce qui est arrivé à Guiré peut aussi bien arriver à Bamako« , la capitale.
Rappelant que « le ministre de la Sécurité intérieure a affecté à chaque candidat qui le souhaite une garde rapprochée », Mohamed Ag Erlaf a réaffirmé la volonté du gouvernement malien de « sécuriser les candidats (…) aussi bien à Bamako qu’à l’intérieur du pays ».
Dans la nuit de lundi à mardi, deux obus ont été tirés sur l’aéroport de Sévaré, dans le centre du pays, sans faire de victimes, ont rapporté des habitants.
Rappelons que l’Organisation des nations unies (ONU), s’est dite mardi, « profondément préoccupée par l’augmentation des violences » qui prévaut au Mali à la veille des élections présidentielles, dans une note.
L’Organisation des nations unies (ONU) s’est dite « profondément préoccupée par l’augmentation des violences » demandant « aux autorités de prendre des mesures pour les prévenir » indique la note.
Le 19 mai, à la foire hebdomadaire de Boulkessy, dans la région de Mopti (Centre), en représailles à la mort d’un des leurs, abattu par un élément non identifié, des militaires du bataillon malien de la Force conjointe du G5 Sahel auraient tué des civils sur les lieux, a rappelé la mission onusienne.