Le président de la plateforme de l’opposition ivoirienne, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), Georges Armand Ouégnin, a annoncé samedi, le retour de Gbagbo après la libération de son épouse Simone lors, d’un meeting à Issia (Ouest ivoirien).
Après la libération de Simone celle de Gbagbo est pour bientôt selon Ouégnin
« Je me charge de vous dire de sécher vos larmes et que Laurent Gbagbo reviendra très bientôt, il reviendra ici pour s’incliner sur la tombe de son collaborateur Desiré Tagro a affirmé M. Ouégnin, ajoutant que Gbagbo viendra pour la réconciliation et la paix » en Côte d’Ivoire.
Le président « Laurent Gbagbo est en route, ils l’ont mis en prison pensant que s’il est ici, Ouattara ne pourra pas gouverner, ils ont tous fait pour l’éloigner » a expliqué Armand Ouégnin.
Pour le patron de EDS, « c’est grâce à la mobilisation des partisans de Laurent Gbagbo qu’aujourd’hui, Simone Ehivet Gbagbo est sortie de prison » ceux mêmes qui ont pensé qu’elle est morte, qu’elle va mourir, elle a tenu, elle est sortie, plus forte qu’avant », a-t-il martélé.
Libérée mercredi à Abidjan, l’ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, poursuivie pour “crimes contre l’humanité’’ par la Cour pénale internationale (CPI), ne peut rendre visite à son époux, l’ancien président Laurent Gbagbo, incarcéré à La Haye, tant que les charges à son encontre ne sont pas annulées par la Cour, a annoncé vendredi son avocat.
Au lendemain de la libération de Mme Gbagbo, la CPI a soutenu dans un communiqué que son mandat d’arrêt à son encontre, “est toujours en vigueur’’ et rappelé “à la Côte d’Ivoire son obligation de’’ la transférer “sans délai’’.
“Mme Gbagbo doit être arrêtée sur la base de ce mandat et transférée à la CPI pour y être poursuivie. Toute amnistie qui pourrait avoir été accordée n’a aucun impact sur les procédures devant la CPI’’, a poursuivi la Cour.