Nady Bamba est remontée contre Jeune Afrique, qui sous-entend qu’elle torpille Simone Gbagbo à la tête du FPI. La seconde épouse de Laurent Gbagbo reproche à ce confrère d’avoir écrit un article totalement mensonger la concernant, d’où son droit de repose très salé contre le magazine basé à Paris.
Nady Bamba à Jeune Afrique « Stop, ça suffit »
Dans sa parution du 3 au 8 septembre, Jeune Afrique, a indiqué qu’Assoa Adou, Secrétaire général de la branche dissidente du Front populaire ivoirien (FPI) reçoit ses instructions par l’intermédiaire de Nadiana Bamba, la seconde femme de Gbagbo.
Ces propos n’ont pas été du goût de Nady Bamba qui a tenu à recadrer les choses. Aussi, s’est-elle attelée à produire un droit de réponse dans lequel elle fait une mise en garde cinglante à JA.
Le droit de réponse de Nady Bamba
Monsieur le rédacteur en chef,
Dans la dernière parution de votre magazine Jeune Afrique, datée du 2 au 8 septembre 2018 et précisément dans la rubrique Contre-Pouvoir, vous affirmez et je cite :
« Laurent Gbagbo a confirmé qu’il avait choisi le secrétaire général du FPI, Assoa Adou (amnistié le 6 août), pour diriger le parti, et non Simone Gbagbo, son épouse. L’ex-chef de l’État avait déjà choisi Adou en 2014, quand ce dernier était rentré d’exil. Lors de leur entretien téléphonique, à la mi-août, Gbagbo lui a demandé de se réconcilier avec la branche dissidente du FPI, de Pascal Affi N’Guessan. Adou rendra visite à son mentor à La Haye. En attendant, il reçoit ses instructions par l’intermédiaire de Nadiana Bamba, la seconde femme de Gbagbo ».
Permettez-moi de vous dire, Monsieur Le Rédacteur en Chef, que vous servez à vos lecteurs de gros mensonges et que ceux qui vous lisent encore méritent un peu plus de respect et d’honnêteté de votre part.
Ce n’est pas la première fois que vous déversez sur mon compte des contrevérités, lesquelles s’apparentent à la méchanceté et à l’acharnement, mais, j’espère que ce sera bien la dernière fois, que vous me choisirez pour être l’un des personnages de vos articles, tout droit sortis de votre imagination et de votre humour de mauvais goût.
Je me suis toujours gardée d’apporter des démentis à vos articles mensongers et tendancieux, mais mon silence ne doit pas non plus constituer une approbation.
Je ne vous répondais pas parce que, j’estimais qu’au vu des fake News que vous publiez en général, j’allais être contrainte d’aller de démentis à démentis.
Mais, il y’a des moments de la vie, face à la méchanceté gratuite et à l’inconscience, il faut savoir surpasser sa propre nature et dire « Stop, ça suffit ».
L’imaginaire est certes le dernier refuge de la liberté, mais il ne devrait pas être celui de la désinformation.
-Stop, ça suffit parce qu’il y’a un moment pour dire stop!
Jeune-Afrique Magazine, Stop, ça suffit!
-Stop, ça suffit, parce que je souhaite que vous me teniez loin de vos manigances politiciennes et partisanes.
-Stop, ça suffit parce que je ne suis pas une femme politique, mais malheureusement une femme en exil et qui entend poursuivre son exil dans la paix.
-Stop, ça suffit parce que je ne vous donne pas le droit de me prendre pour un personnage de vos romans.
-Stop, ça suffit parce que les Ivoiriens ont besoin de panser leurs plaies , dans la dignité et dans la vérité.
-Stop, ça suffit parce qu’il y’a un moment où vous devez arrêter de semer la zizanie entre les Ivoiriens en général et entre les militants du Front Populaire ivoirien en particulier.
Au passage, quand vous voudrez, à l’avenir, écrire un article sur une personne, prenez le soin de bien connaître son état civil.
Je vous signale que je ne me nomme pas Nadiana et que l’âge que vous avez tendance à m’attribuer, est erroné.
Je vous prierais de bien vouloir publier mon droit de réponse.
Bien à vous.