Réélu à la présidence du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK prête serment ce mardi 4 septembre. Cependant, son challenger continue de contester la victoire du président malien.
Ibrahim Boubacar Keïta, un second quinquennat de défis
A l’issue du second tour de l’élection présidentiel du 12 août dernier, Ibrahim Boubacar Keïta avait raflé la mise devant son adversaire Soumaïla Cissé à 67,16 % contre 32,84%. Après la confirmation de ce résultat par la Cour constitutionnelle, la cérémonie de prestation de serment devant la Cour suprême du locataire du Koulouba, le palais présidentiel, aura lieu ce mardi.
A cet effet, le palais de la culture de Bamako a été spécialement aménagé pour recevoir toutes les personnalités conviées à cette cérémonie d’investiture. Plusieurs chefs d’Etat de la sous-région ouest-africaines sont d’ores et déjà annoncé aux côtés de leur homologue malien.
Mais contrairement au scrutin présidentiel de 2013 où il avait appelé le président élu pour le féliciter, Soumaïla Cissé conteste la victoire du chef de l’Etat. Pour l’opposant malien, la victoire d’IBK est un « hold-up électoral » qui ne saurait passer. Aussi, avait-il appelé ses partisans à manifester pacifiquement à Bamako.
Les partisans du président Keïta étaient également descendus dans la rue pour soutenir « Kankélétigui« , le surnom du chef de l’Etat. Au-delà du défi sécuritaire, le Président malien entend inscrire son second mandat dans la continuité et dans la lutte contre le chômage des jeunes.