Le candidat aux municipales dans la commune abidjanaise de Port-Bouët, le ministre du Tourisme Fofana Siandou, cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), mais candidat de la coalition au pouvoir RHDP (Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix) de laquelle son parti s’est retiré, a affirmé samedi qu’ »il est PDCI et personne ne (va) l’enlever » de la formation.
« Ceux qui peuvent défendre les Ivoiriens sont » selon le ministre Fofana Siandou
« Je suis PDCI et personne ne viendra m’enlever » du parti, a affirmé M. Siandou, avant d’ajouter : « Si je ne suis pas PDCI pourquoi me choisir pour porter la liste du RHDP », face aux habitants de Port-Bouët, au lancement de sa campagne.
Le ministre a estimé que « ceux qui peuvent défendre » les Ivoiriens « sont au gouvernement où les grandes décisions sont prises », jugeant « inadmissible le désespoir » du peuple.
« La durée de la campagne (des élections locales) est de 14 jours, du 28 septembre au 11 octobre », a indiqué M. Sidi, ajoutant que 20.219 bureaux seront repartis dans 10.464 lieux de vote.
Cette élection concerne 6.498.295 électeurs inscrits sur la liste électorale, a-t-il rappelé.
Pour ces élections locales, la Commission électorale indépendante (CEI) a retenu 684 candidatures pour les élections municipales et 88 pour les régionales.
Fofana Siandou sera face à huit adversaires dont Sylvestre Emmou, cadre du PDCI.
Défenseur du parti unifié RHDP, M. Fofana reconduit par le chef de l’Etat Alassane Ouattara dans le nouveau gouvernement formé en juillet, n’avait pas été reconduit dans le récent secrétariat exécutif du PDCI.
Les cadres du PDCI Faustin Aboh, Bilé Diémeleou, Germain N’dri, avaient été retenus sur la liste du RHDP pour les municipales tandis que Pierre Magne reste sur celle du PDCI.
Le PDCI et le FPI avaient souhaité un report du scrutin et la réforme de la CEI avant ces élections locales.
Mais mercredi, le président ivoirien Alassane Ouattara a précisé qu’ »il n’y aura pas de report » du scrutin prévu le 13 octobre, ajoutant que la réforme annoncée de la CEI concerne les élections présidentielles de 2020.