L’ex-ministre camerounais délégué à la Justice et candidat à la présidentielle Maurice Kamto, a promis, s’il est élu à l’issue du scrutin prévu dimanche, d’assurer la « protection » du chef de l’Etat Paul Biya, lors d’un meeting mercredi à Dschang, dans l’ouest du Cameroun.
Kamto promet d’assurer la sécurité de biya
« Dès lors que vous nous aurez confié la direction de notre pays, je vous le promets, j’assurerai la protection de M. Biya et sa femme. Rien ne lui arrivera », a dit M. Kamto, assurant qu’il ne recherche « pas le pouvoir pour la revanche mais pour construire (le) pays », sous les applaudissements des milliers de sympathisants venus l’écouter sous une pluie battante.
Il a également souhaité que le président sortant, candidat à sa propre succession, « réalise qu’il a déjà donné tout ce qu’il pouvait donner au pays et qu’il est temps qu’il aille se reposer » pour « donner une chance à la jeunesse camerounaise ».
« Ils ont voulu me salir pour montrer qu’il n’y a personne de propre au Cameroun« , alors que « je suis un homme intègre » qui n’a « jamais pris un centime public », a insisté Maurice Kamto, se félicitant de ce que les enquêtes sur sa gestion de « la plus grande faculté du pays pendant six ans », celle des sciences juridiques et politiques de l’université de Yaoundé II, n’ont rien donné.
« Je suis prêt à être le troisième président de la République du Cameroun », a ajouté M. Kamto qui soutient avoir un « programme réaliste et bien étudié », de sorte à ne « pas surendetter le Cameroun ».
Candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), l’ex-ministre est soutenu par six formations politiques, des bases de certaines formations et des membres de la société civile.
La campagne électorale pour la présidentielle a débuté le 22 septembre et prendra fin samedi, la veille du scrutin. Plus de six millions d’électeurs sont appelés à élire le nouveau président, parmi les neuf candidats en lice.