Dans le cadre son projet d’appui à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire, dénommé « Peace Building Fund » (PBF), le bureau de l’ Unesco à Abidjan a organisé du 2 au 3 octobre un atelier à Yamoussoukro (capitale politique ivoirienne), dont l’objectif était de présenter le rapport sur la mission d’inventaire sur les alliances interethniques et les mécanismes traditionnels de prévention et de résolution de conflits.
L’ Unesco oeuvre à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire
Au cours d’un atelier de deux jours, qui a vu le concours de 40 personnes venues du sud, centre, centre-ouest et l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans le cadre du projet relatif au renforcement de la participation des jeunes à la consolidation de la paix.
Cet atelier, organisé conjointement par les Bureaux Unesco et Unicef d’Abidjan sous la présidence du ministre de la Culture et de la Francophonie, a eu pour objectif général, d’enrichir et valider le rapport de la mission d’inventaire.
Depuis la sortie de crise de la Côte d’Ivoire en 2011, l’Etat ivoirien a entamé des efforts pour consolider la paix et rétablir le dialogue social.
Il ressort de cet atelier que l’exclusion des jeunes et ex-combattants constituent également un handicap à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire.
le directeur du bureau de l’Afrique e l’ouest de l’Unesco, Ydo Yao, a affirmé que « l’appui à l’accès à l’identité contribuera à renforcer la cohésion sociale et à résoudre une des causes du conflit en Côte d’Ivoire ».
Poursuivant, M. Yao a soutenu que « la vulgarisation du concept des alliances interethniques comme facteur de cohésion sociale permettrait d’éviter les conflits armés« .
Pour le directeur du bureau d’Abidjan de l’Unesco, « cette approche nous permet de démontrer que les alliances interethniques ou pactes de non-agression et de solidarité sont un véritable vecteur de rapprochement des communautés et de pacification des relations entre elles pour une meilleure cohabitation. »