La Commission électorale indépendante (Cei) n’a relevé « aucun incident majeur » depuis le début de la campagne pour les élections municipales et régionales du 13 octobre, mais elle évoque « des actes de vandalisme contre des affiches de candidats », dans une note.
La CEI rassure les populations
« La CEI constate que depuis l’ouverture de la campagne, aucun incident majeur n’a été signalé », mais « note quelques incidents mineurs dans certaines circonscriptions, notamment des actes de vandalisme contre des affiches de candidats », indique un communiqué signé du président Youssouf Bakayoko.
M. Bakayoko a appelé « les populations, candidats et leurs états-majors » à faire preuve de « civisme », à « s’abstenir de tout acte contraire aux valeurs de la démocratie et de nature à faire peser des menaces sur la paix en cette période électorale ».
Il a assuré que « toutes les dispositions ont été prises pour des élections équitables, apaisées et sécurisées ».
Ouverte le 28 septembre, la campagne électorale pour ces élections va durer 14 jours, pour s’achever le 11 octobre. Le scrutin concerne 6.498.295 électeurs inscrits sur la liste électorale.
Fin septembre, la CEI avait annoncé « une sécurisation préventive à partir du 08 octobre » dans « une région, un département, une sous-préfecture et 40 communes » qui présentent des risques de troubles.
Alain Dogou, vice-président de la CEI chargé de la logistique, de l’information et de la sécurité, avait signifié que ces localités « feront l’objet d’un traitement particulier », évoquant un effectif de « 30.000 policiers, gendarmes et militaires » pour la sécurisation du scrutin.
Lors du recensement électoral, la CEI avait relevé des incidents à Assinie (Sud), Bettié (Est), Divo (Centre-ouest), Attiegouakro, Abokouamékro, Kocoumbo (Centre) et Kouibly (Ouest), liés au convoyage des requérants, et souhaité que ces localités fassent « l’objet d’une attention particulière » lors des élections.
Le président de la CEI avait par ailleurs » encourager les candidats qui ont vu leurs dossiers validés à mener une campagne civilisée », indiquant que d’ »importantes mesures » ont été arrêtées par l’institution « pour organiser dans la transparence et l’équité le vote, afin que les résultats proclamés soient conformes aux verdicts des urnes ».