L’ancien ministre Cissé Bacongo, candidat du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) aux municipales dans la commune abidjanaise de Koumassi, a décliné mercredi, toute responsabilité dans les violences mardi au quartier général de son principal adversaire, Raymond N’Dohi, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), évoquant une « affaire cousue de fil blanc ».
Cissé Bacongo soutient avoir de bon rapport avec son adversaire
« J’ai dit que je ne souhaitais pas que mon nom apparaisse d’une manière que ce soit dans cette affaire qui me paraissait cousue de fil blanc », a affirmé M. Bacongo, rendant compte d’une réunion avec la police, après ces violences.
Mardi, « environ 200 » membres des syndicats des transports ont saccagé le quartier général de M. N’Dohi, « dévalisé un bar » dans les environs, avant de se rendre à la mairie où ils se sont « contentés de fermer le portail ».
Ces syndicats qui réclamaient d’un membre « sur la liste » du candidat du PDCI, « le paiement de 500 millions Fcfa au titre des prélèvements dans les différentes gares », ont aussi « arraché des téléphones portables de passants ».Cissé Bacongo qui assure avoir « de bons rapports » avec Raymond N’Dohi, a dit ne pas comprendre « cette reprise de violence » en période électorale à Koumassi.
Le Candidat malheureux aux municipales en 2013, a évoqué une « tension artificielle » et « un pur montage ».La Commission électorale indépendante (CEI) a validé la candidature de cinq candidats dont trois indépendants pour les municipales à Koumassi.