Henri Konan Bédié avait menacé de créer la chienlit au pays si le harcèlement judiciaire contre son parti ne prenait pas fin. Et comme par enchantement, toutes les actions dirigées contre le PDCI sont en train d’être rayées l’une après l’autre du rôle.
Le PDCI fait reculer ses adversaires devant la justice
Les résolutions du Bureau politique du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) du 17 juin 2018, avaient été suspendues par la justice ivoirienne sur une plainte déposée par N’Guessan Koffi Jérôme. Deux autres plaintes visant l’annulation prises par les instances du vieux parti sont pendantes devant les tribunaux.
Cependant, ce mardi 9 octobre, le juge des référés a rendu une décision par défaut, annonçant la fin de la première affaire relative au BP du 17 juin. Ce dossier a donc été rayé du rôle au motif que le plaignant « avait pris soin d’expliquer par ses conseils qu’il n’entendait pas poursuivre ces affaires ».
Jérôme Koffi N’Guessan n’entend également pas poursuivre les autres dossiers qui seront assurément rebiffé du rôle comme la première. « Ce 18 octobre, la justice devrait statuer dans le fond de l’affaire, mais à en croire le plaignant lui-même, celle-ci, comme la récente plainte qu’il avait introduite pour attaquer les décisions du bureau politique de Daoukro, sera aussi radiée », apprend-on de source proche du dossier.
Les menaces de Bédié à propos de l’immiscion d’un juge dans les affaires internes du PDCI sont visiblement en train de produire leurs effets. Car toutes les poursuites dirigées contre le parti sont en train de tomber les unes après les autres.