La campagne pour les élections municipales et régionales en Côte d’Ivoire prévues le 13 octobre a pris fin vendredi avec des meetings ou parades de candidats à Abidjan et à l’intérieur du pays.
Fin de la campagne électorale
La campagne qui a duré 14 jours, du 28 septembre au 11 octobre, a été émaillée par des violences dans certaines localités.
Des échauffourées ont éclaté entre partisans de candidats du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), indépendants ou ceux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir) dans certaines communes à Abidjan et à l’intérieur du pays, faisant des blessés.
Cette élection concerne 6.498.295 électeurs inscrits sur la liste électorale. La Commission électorale indépendante (CEI) a validé 88 candidatures pour les régionales et 684 pour les municipales. Quelque « 30.000 policiers, gendarmes et militaires », ont été mobilisés pour la sécurisation de ces scrutins du 13 octobre.
Ces élections municipales et régionales interviennent dans un contexte de tensions politiques d’une part entre anciens alliés au sein de la mouvance présidentielle et d’autre part au sein du Rassemblement des républicains (RDR), le parti présidentiel.
Samedi, des affrontements ont éclaté dans la commune abidjanaise de Port-Bouët et à Guiglo, à l’Ouest du pays entre des partisans de candidats aux municipales dans ces localités, faisant des blessés.
Mercredi, la plateforme des organisations de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire (POECI, ONG), s’est dite préoccupée par les « tensions signalées » depuis l’ouverture de la campagne électorale, annonçant le déploiement de 900 observateurs dans tout le pays.
Quelque « 30.000 policiers, gendarmes et militaires », ont été mobilisés pour la sécurisation de ces élections municipales et régionales du 13 octobre.
« Une sécurisation préventive » était annoncée « à partir du 08 octobre » dans une quarantaine de localités qui présentent des menaces de troubles ».