Prévu lundi, le congrès que projetait d’organiser les frondeurs du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-mouvance présidentielle) conduits par le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, a été reporté à une date ultérieure.
Adjoumani reporte son congrès
« Sur instruction du ministre Kobenan Adjoumani, nous avons décidé de reporter à une date ultérieure le congrès ordinaire du PDCI », a confié l’un des chefs de file de la fronde, Jérôme N’Guessan, joint par téléphone par Afrique sur7.
En rupture de ban au PDCI, où il fait l’objet de mesure d’exclusion, M. Kobenan Adjoumani avait annoncé la tenue d’un « congrès après les élections locales », à l’issue duquel « une équipe dynamique sera constituée pour assurer la gestion » du parti.
Ce congrès devrait être le pendant de celui prévu lundi à Daoukro et organisé par la direction du parti avec à sa tête, Henri Konan Bédié.
« Un congrès de nul effet », estime Jerôme N’Guessan, qui promet de saisir la justice pour le faire invalider.
Pour ce congrès de Daoukro, Henri Konan Bédié s’est à lui seul, acquitté des arriérés des secrétaires de section non à jour de leurs cotisations pour leur permettre d’y participer.
Cette élection concerne 6.498.295 électeurs inscrits sur la liste électorale. La Commission électorale indépendante (CEI) a validé 88 candidatures pour les régionales et 684 pour les municipales. Quelque « 30.000 policiers, gendarmes et militaires », ont été mobilisés pour la sécurisation de ces scrutins du 13 octobre.
Ces élections municipales et régionales interviennent dans un contexte de tensions politiques d’une part entre anciens alliés au sein de la mouvance présidentielle et d’autre part au sein du Rassemblement des républicains (RDR), le parti présidentiel.