Le directeur général du conseil coton-anacarde, Adama Coulibaly, a évoqué, jeudi à Abidjan, « un ralentissement des exportations » des noix de cajou, dont le pays est le premier producteur mondiale, lors d’une tribune du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI).
L’exportation de la noix de cajou en regression
« On ne peux parler de mévente de l’anacarde mais plutôt un ralentissement au niveau des exportations », a dit M. Coulibaly, précisant que « malgré cela (mévente) la Côte d’Ivoire a exporté 591.000 tonnes de noix de cajou en 2018 ».
Fixé à 500 FCFA le kilogramme, la noix de cajou, le directeur général du conseil coton-anacarde a indiqué que la Côte d’Ivoire a produit 614.784 tonnes en 2017, pour un revenu de 508 milliards FCFA aux producteurs.
Concernant la fraude de l’exportation de la noix de cajou, il a souligné que « c’est un grand souci pour nous mais nous intensifions la lutte avec les forces de défense et de sécurité ».
La filière coton, quant à elle a produit413.205 tonnes en 2017-2018 contre 360.000 tonnes sur la campagne 2013-2014.
Adama Coulibaly a ajouté que la qualité du coton ivoirien est améliorée avec plus de 52% de type supérieure en 2017-2018, contre 13% en 2014-2015.
Le prix du coton est fixé à 265 FCFA par kilogramme pour la campagne 2018-2019.