Quatre ans après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a chassé du pouvoir le président burkinabè Blaise Compaoré, la « démocratie est sur les rails », s’est réjouie lundi l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), lors d’une conférence de presse.
La démocratie est en marche au Burkina (APMP)
« Aujourd’hui, notre démocratie est sur les rails, elle avance et s’approfondit, a déclaré Simon Compaoré, président par intérim du Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP, parti au pouvoir).
« Le rejet populaire des décisions taillées sur mesure les 30-31 octobre 2014 a permis au peuple de se doter d’un régime démocratiquement élu en novembre 2015, malgré les velléités d’interruption du processus (par le putsch manqué de septembre 2015) », a-t-il poursuivi.
M. Compaoré a toutefois déploré le fait que la démocratie burkinabè « subit les assauts du terrorisme, des ennemis du peuple, et des actes de déstabilisation des institutions ».
L’insurrection populaire d’octobre 2014 a provoqué la chute de l’ancien président Blaise Compaoré (actuellement en exil en Côte d’Ivoire), qui tentait de modifier la constitution pour briguer un nouveau mandat après 27 ans au pouvoir.
Une vingtaine de personnes ont trouvé la mort et des centaines d’autres ont été blessées, lors de ce mouvement populaire.Simon compaoré