Plus de 99.000 réfugiés ont été dénombrés fin octobre, dans l’extrême-nord camerounais, frontalier du Nigeria, contre 97.817 au 31 août, selon des statistiques du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Plusieurs réfugiés dénombrés dans le mois d’octobre selon HCR
« Sur les 327.164 individus (69.088 ménages), dénombrés au 31 octobre, 99.583 sont des réfugiés et 227.581 déplacés internes », indique les données du HCR, précisant que 44.830 vivent hors camp (sur des sites ou dans des familles d’accueil).
Des 99.583 réfugiés, 54.753 dont 29.197 femmes (53,32 %) et 25.556 hommes ont été (46,68 %) enregistrés dans le camp de Minawao, qui sert de camp de réfugiés pour les populations victimes de la secte islamique boko haram.
Ce camp a été ouvert le 2 juillet 2013 afin de fournir les services de bases aux populations nigérianes victimes de la crise humanitaire au Nord Est du pays.
Hormis Minawao qui accueille 55 % des réfugiés, le département du Logone-et-chari abrite 39 % de la population, le Mayo Tsanaga (4 %) et le Mayo Sava (2 %).
Dans son rapport publié intitulé « Extrême-nord du Cameroun : nouveau chapitre dans la lutte contre boko Haram » et publié le 14 août, l’ONG International crisis group (ICG) indique que « le conflit a baissé en intensité. »
Selon l’ONG, boko haram a causé la mort d’au moins 135 civils et 18 militaires imputées ont depuis janvier 2018. »