Le Syndicat national d’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (SNEPPCI), a annoncé mardi, à Abidjan, une grève de cinq jours, demandant la suppression « des cours de mercredi », initiés en 2016 par le gouvernement ivoirien.
Le sneppci maintient sa grève sur l’étendu du territoire
« La revendication majeure de notre grève, est l’arrêt immédiat des cours de mercredi », a déclaré, Andjou Andjou, secrétaire nationale du syndicat, joint par téléphone par un journaliste de Afrique-sur7.
Une rencontre entamée la semaine dernière entre le SNEPPCI et le ministre de l’Education Nationale, Kandia Camara, en vue d’entreprendre des négociations, n’a pas « abouti », a regretté M. Andjou.
Entre autres, la réclamation des indemnités de logement des instituteurs (…), des indemnités de surveillance et de la suppression de l’emploi des instituteurs recrutés avec le Brevet d’étude du premier cycle (BEPC).
« La grève est bel et bien maintenue », a indiqué M. Andjou, ajoutant que « d’autres mesures seront prises, si le gouvernement ne réagit pas » favorablement à leur demande.
La grève est suivie à Abidjan, Agboville (sud) et Yamoussoukro (centre), a ppris votre site en ligne auprès des populations.
A korhogo, les cours se poursuivent normalement selon une institutrice joint par téléphone, selon qui, les enseignants de la localité « n’ont pas reçu le mot d’ordre de grève ».
Début décembre, la coalition du secteur Education-formation (COSEF-CI) avait quant à elle, prévenu que « si rien n’ (était) fait pour solutionner leurs réclamations, à partir du 15 décembre, la Coalition (allait) décider d’un arrêt de travail de quatre jours reconductibles de facto le 22 janvier 2019. »
« Nous n’arrêterons pas tant que nous n’aurons pas obtenu satisfaction. Les menaces du gouvernement ne nous intimident pas ! (….). Il n’y a pas lieu d’aller dans le sens de la déconstruction d’un droit acquis ! » ont-ils indiqué.