Annoncée jeudi, l’installation du nouveau maire élu de la commune abidjanaise du Plateau, Jacques Ehouo, n’a pas eu lieu et a été reportée “à une date ultérieure’’, a constaté un journaliste de votre site en ligne, afrique-sur7.
Jacques Ehouo soutient que sa cérémonie d’installation aura lieu
Déclaré élu par la Commission électorale indépendante (CEI) après les élections municipales du 13 octobre, Jacques Ehouo, dont la victoire avait été confirmée par la chambre administrative de la Cour suprême, devrait être installé officiellement maire du Plateau, conformément au programme d’installation des nouveaux édiles des dix communes de la capitale économique ivoirienne, publié par le préfet de région d’Abidjan.
Tôt le matin, de nombreux partisans de M. Ehouo se sont massés sous les tentes dressées dans la cour de la mairie du plateau, pour assister à la cérémonie d’installation qui n’a pas eu lieu finalement.
Après de longues heures d’attente, Jacques Ehouo s’est adressé à ses partisans pour leur annoncer le “report à une date ultérieure’’ de la cérémonie.
“Il m’a été dit que l’installation ne pouvait pas se faire parce qu’il y a l’incendie sur le bâtiment d’à côté’’, a expliqué M. Ehouo dont la victoire avait été l’un des épisodes à rebondissement des élections municipales.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, un incendie dont l’origine reste pour l’heure inconnue, a consumé le service des archives de l’Etat-civil, qui jouxte la salle de mariage où devrait se tenir la cérémonie d’installation.
Un incendie qui a alimenté les débats notamment sur les réseaux sociaux puisqu’il intervient la veille de la cérémonie d’installation et quelques jours après que le maire intérimaire a accusé M. Ehouo d’avoir détourné près de 6 milliards de FCFA à la mairie, pendant la gestion du précédent maire Akossi Bendjo.
“Nous sommes convaincus que nous serons installés. Que ce soit demain ou après-demain’’, a déclaré le nouveau maire, élu sous la bannière du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-mouvance présidentielle), en appelant ses partisans “au calme’’.
“Les populations ont exprimé leur choix. Ce choix doit être respecté (…) Laissez les populations nous juger sur nos œuvres’’, a-t-il plaidé, avant d’inviter ses adversaires à “arrêter d’avoir des a-prioris sans fondement’’ sur lui.