L’armée nigérienne a lancé, ce dimanche, une opération antiterroriste qui a été un franc succès. Au moins quatre terroristes ont été tués et un autre capturé dans le département de Torodi (Sud-ouest du Niger), près de la frontière avec le Burkina Faso.
L’armée nigérienne dompte des jihadistes à la frontière du Faso
Des bandits armés avaient enlevé dans la nuit de samedi à dimanche Hamidou Hangadoumbo, chef du village de Bolsi 2, situé à 90 km à l’Ouest de Torodi, avant de prendre la direction de la frontière du Burkina Faso. L’armée nigérienne, en collaboration avec la population locale, a engagé une poursuite pour le retrouver et éventuellement neutraliser les assaillants.
Dans cette opération, un gendarme et un civil ont également trouvé la mort, ainsi que trois autres civils qui ont été blessés. L’on ne sait cependant pas grand chose du chef coutumier qui a été kidnappé.
Cette attaque intervient alors que la zone est placée en état d’urgence depuis le 30 novembre dernier, pour faire face aux agissements de plus en plus récurrents des groupes jihadistes qui pululent dans la région sahélienne.
Cette partie occidentale du Niger se trouvant à la frontière Niger – Mali – Burkina Faso est devenue ces dernières années le théâtre d’opération de groupes terroristes qui mènent des attaques meurtrières dans ces trois pays contre les forces armées et même des populations civiles.
Selon des sources officielles, avant cette dernière attaque, au moins cinq agents des FDS nigériennes avaient été tués et trois autres blessés dans différentes actions terroristes dans cette zone depuis novembre dernier. Pierluigi Maccalli, un prêtre italien avait été enlevé en septembre dernier par des individus armés. Il n’a toujours pas été retrouvé.
Le G5 Sahel et les forces de sécurité ont déclenché, depuis début novembre dernier, l’opération Saki dans toute la zone frontalière des trois pays pour traquer les bandits armés.