L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, détenu à la Cour pénale internationale (CPI), invite son parti, le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), à se joindre à “tous les acteurs de la vie politique et la société civile sans exception’’ pour travailler “en vue d’une grande mobilisation’’ en faveur de la réconciliation en Côte d’Ivoire, a déclaré lundi à Abidjan le Secrétaire général du FPI, Assoa Adou, au cours d’un point de presse.
Laurent Gbagbo souhaite que la « réconciliation nationale » soit effective
M. Gbagbo “met le parti en mission auprès de tous les acteurs de la vie politique et de la société civile sans exception en vue d’une grande mobilisation pour construire ensemble les bases de la vraie réconciliation entre les fils et les filles de la Côte d’Ivoire’’, a affirmé M. Assoa Adou, dans une déclaration, face à des journalistes.
L’ex-chef de l’Etat, en attente d’une décision de la CPI sur une éventuelle liberté provisoire, “demande au FPI d’approcher les partis politiques de gauche pour renforcer et s’approprier davantage la problématique de la réconciliation nationale’’, a conclu le secrétaire général, fraichement de retour d’un séjour en Europe où il a rencontré M. Gbagbo.
Cette déclaration intervient quelques semaines après qu’Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-mouvance présidentielle) a expliqué avoir “informé’’ M. Gbagbo, qui “a donné son accord’’ pour que le FPI soit associé à la mise en place d’une nouvelle plateforme, opposée au RHDP, la coalition au pouvoir, de laquelle il s’est récemment retiré.