Trois jours après une attaque meurtrière, au moins trois autres personnes ont été tuées, ce mardi, dans le village de Gasseliki dans le nord du Faso. La menace terroriste continue donc de planer sur le Pays des hommes intègres.
Nouvelle attaque meurtrière à Gasseliki
A Gasseliki, dans la province du Soum, région du Sahel, les attaques deviennent de plus en plus récurrentes. Des hommes puissamment ont en effet fait irruption dans cette localité, le mardi 15 janvier et l’ont mis à feu et à sang. Ainsi que le rapporte un élu local : « Des individus armés ont attaqué ce mardi le village. Ils ont tiré dans tous les sens. » Le bilan de cette monstruosité fait état de « trois morts » et « des blessés ». D’autres sources annoncent sept morts.
A en croire un habitant sur place, « les habitants du village vivaient déjà avec la peur au ventre, après l’attaque de la semaine dernière ayant coûté la vie à une dizaine de personnes ».
Notons que le samedi dernier, une « attaque terroriste » avait été commise par « 36 individus armés » en « milieu de journée », tuant 12 personnes et blessant deux autres, selon un communiqué du ministère de la Sécurité. Cette attaque avait engendré le déplacement de plus de 5 000 personnes, renchérit le ministère en charge de l’Action sociale.
Rappelons à toutes fins utiles que la situation sécuritaire s’est dégradée au Burkina Faso depuis 2015. Dès lors, plus de 270 personnes, dont des membres des forces de défense et de sécurité, ont été tuées dans des attaques terroristes.
Vendredi dernier, le parlement burkinabè a adopté à l’unanimité le projet de loi prorogeant de six mois l’état d’urgence dans 14 provinces burkinabè sont en proie à des attaques terroristes.