L’ex-ministre Gnamien Konan, président de « L@ Nouvelle Côte d’Ivoire » (opposition) a dénoncé mardi son « exclusion » des consultations pour la réforme de la commission électorale indépendante (CEI) engagées lundi entre le gouvernement et les partis de l’opposition et demandé » son intégration aux discussions en cours », dans une note.
Gnamien Konan souhaite que son parti soit associé aux consultations
« L@ Nouvelle Côte d’Ivoire élève une vive protestation contre son exclusion et demande en conséquence son intégration aux discussions politiques en cours », indique un courrier adressé au Premier ministre.
M. Konan a expliqué que son parti « est légalement constitué et participe régulièrement à l’animation de la vie politique par des propositions ».
Lundi, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a présidé l’ouverture des consultations pour le réexamen de la composition de la CEI, en présence de certains leaders des formations ou groupements politiques de l’opposition.
Gnamien Konan a soutenu n’avoir « pas été convié » à ce dialogue politique.
Lundi soir, une frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) dirigée par Assoa Adou avait qualifié de “mascarade’’ ces consultations, auxquelles elle n’avait pas été pas conviée.
La Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples avait ordonné à la Côte d’Ivoire de rendre l’institution « conforme aux instruments juridiques régionaux ».
Cette nouvelle composition de la CEI, conformément à ces recommandations « sera effective pour les élections de 2020 », avait assuré le chef de l’Etat Alassane Ouattara.