Albert Toikeusse Mabri tient à ce que son parti survive à la création du RHDP unifié. Pour ce faire, le président de l’UDPCI a insisté pour que les responsables locaux des partis adhérents à cette nouvelle plateforme politique restent en place après le congrès.
RHDP unifié, Albert Toikeusse Mabri rame-t-il à contre-courant ?
Adama Bictogo, PCO du congrès constitutif du RHDP unifié, affirmait qu’au soir du 26 janvier 2019, tous les partis adhérents au Parti unifié seront dissouts de fait pour laisser place à la nouvelle formation politique présidée par le Président Alassane Ouattara.
Albert Toikeusse Mabri, président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) a cependant rétorqué que la dissolution des partis politiques n’était pas à l’ordre du jour lors de ce congrès.
En dépit de la mise au point de certains cadres de la rue Lepic et de l’intervention expresse du Président Alassane Ouattara pour recadrer les choses, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique persiste et signe.
Le vendredi dernier, lors d’une rencontre au Foyer polyvalent de Gagnoa, le Président du Conseil régional du Tonkpi a martelé : « Tous les secrétaires de section de chacun des partis membres du Rhdp seront maintenus à leurs postes quel que soit leur parti. »
Poursuivant, il explique les modalités d’une telle cohabitation entre les secrétaires de sections des partis adhérents au RHDP unifié qui sont installés dans les mêmes localités : « Quand vous êtes dans un village où cinq partis ont cinq secrétaires de section, il y a un travail à faire ». A moins, fait observer Mabri, de diviser le village en cinq et là encore ce n’est pas « faisable ».
A quelques jours de la tenue du Congrès constitutif du RHDP, les divergences entre les différentes composantes de cette coalition persistent toujours.
Ces dissensions n’entraîneront-elles pas l’implosion de cette coalition ?