Guillaume Soro, selon le Président de la Côte d’Ivoire, M. Alassane Ouattara, va rendre sa démission de son poste de président du Parlement ivoirien dès le mois de février prochain. Il a fait cette annonce à l’occasion de la cérémonie d’échange de vœux avec la presse au Palais de la présidence.
Alassane Ouattara annonce le départ de Guillaume Soro en février
Guillaume Soro est indiscutablement vers la sortie à la tête de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. L’ancien patron de la rébellion armée de 2002 qui a tour à tour été ministre, Premier ministre avant d’atterrir au parlement, va quitter ses fonctions. C’est le chef de l’État, le Président Alassane Ouattara en personne qui a donné l’information en disant : »Soro Guillaume démissionnera en février, c’est entendu, c’est réglé’’.
Ce week-end, une interview de Soro Guillaume au site « Afrique aujourd’hui » donnait les raisons de son absence au congrès du RHDP. Le PAN disait dans cette interview qu’il n’est pas membre de ce parti et qu’il n’avait donc rien à faire à son congrès. Plus loin dans le même papier, Guillaume Soro a dit sa volonté de se porter candidat à l’élection présidentielle de 2020 et aussi celle d’envoyer au garage toute la vieille classe politique ivoirienne.
Cette interview niée par les collaborateurs de Guillaume Soro, notamment Touré Moussa, son directeur de service de communication, peut avoir précipité son départ de la tête de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.
Pour les proches du Président Ouattara, les patrons des grandes institutions du pays qui ne se reconnaissent pas dans le RHDP doivent libérer les « tabourets » qu’ils occupent. Guillaume Soro qui a été absence à leur congrès constitutif a donc tout l’air de la première victime de cette ligne dure affiché par le nouveau parti politique du chef de l’État ivoirien.
Le président des parlementaires ivoiriens veut reprendre ses études et s’est pour ce faire inscrit à Havard, une des plus prestigieuses universités au monde. Cette décision de son départ pourrait être motivée par cette envie de Soro Guillaume de reprendre ses études intérrompues par son entrée en rebellion en 2002.