L’ armée burkinabè a affirmé lundi avoir opposé une « résistance farouche » et « neutralisé de nombreux assaillants » lors d’une attaque terroriste qui a fait quatre morts dans les rangs des militaires à Nassoumbou dans le nord du pays.
L’armée burkinabè lance la reconquête du nord
Lundi aux environs de 05h00, le détachement du Groupement de forces pour la sécurisation du Nord (GFSN) de Nassoumbou et la Brigade territoriale de gendarmerie de ladite localité ont été les cibles d’une attaque terroriste.
« Les militaires ont opposé une résistance farouche et de nombreux assaillants ont été neutralisés. Malheureusement, nous avons enregistré quatre militaires décédés et cinq blessés », peut-on lire dans un communiqué de l’armée burkinabè.
Selon des sources concordantes, les opérations aériennes et terrestres ont permis de mettre en déroute les assaillants qui avaient lancé l’assaut contre .
En décembre 2016, le même détachement militaire avait fait l’objet d’une attaque terroriste qui a coûté la vie à douze militaires à Nassoumbou.
Dimanche, des individus armés non identifiés ont attaqué le village de Sikiré, localité située dans la commune d’Arbinda dans la province du Soum dans le nord du Burkina Faso, faisant une dizaine de morts parmi les civils, selon une source locale.
Le Burkina Faso, pays sahélien d’Afrique de l’Ouest longtemps épargné par le terrorisme, est confronté depuis 2015 à une recrudescence des attaques sur son territoire, notamment à ses frontières avec le Mali, le Niger et le Bénin.
Les attaques ont déjà fait plus de 300 morts parmi les civils et les forces de défense et de sécurité, selon des observateurs locaux.
Plusieurs régions du pays sont sous état d’urgence depuis le 31 décembre 2018.