L’ancien ministre ivoirien du Commerce, Jean Louis Billon, par ailleurs, cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), a estimé vendredi que la libération sous conditions de l’ex-président Laurent Gbagbo et de son ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, allait « préparer une Côte d’Ivoire unie », sur les réseaux sociaux.
Billon se rejouit de la libération de Laurent Gbagbo
« De la sphère politique à l’institution judiciaire, tous les responsables publics doivent s’engager pour mettre en place ce processus qui seul permettra de préparer la Côte d’Ivoire de demain, une Côte d’Ivoire unie et tournée vers l’avenir », a écrit M. Billon sur sa page Facebook, après le verdict prononcé par la chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) sur la libération sous conditions de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.
Vendredi, La chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) avait ordonné la libération sous conditions de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la Jeunesse Charles Blé Goudé, à l’issue d’une audience.
Deux semaines après l’acquittement des deux hommes, la chambre d’appel a décidé, à l’unanimité de ses juges, de leur accorder une liberté sous conditions le temps pour elle de se prononcer sur la décision d’acquittement prise la chambre de première instance.
Mi janvier, le président du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (RPP, opposition), Ouattara Gnonzié avait soutenu que l’ »acquittement et la libération immédiation » de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo ainsi que du ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, allaient permettre à la Côte d’Ivoire de « procéder à une véritable réconciliation nationale », dans une déclaration.
« Toutes les filles et tous les fils de Côte d’Ivoire vont pouvoir se retrouver et procéder à une véritable réconciliation nationale » indiquait une note signée de M. Ouattara, après l’acquittement du l’ex-président Laurent Gbagbo, détenu à la Cour pénale internationale depuis 2011.
Pour M. Billon, « au-delà de nos divisions internes (…) des haines passées, notre pays doit se tourner vers l’avenir en n’oubliant pas l’importance de la réconciliation nationale et de la justice ». Il s’est également rejoui de savoir qu’après huit ans, Laurent Gbagbo et sa famille biologique et politique (FPI) allaient « enfin pouvoir se retrouver ».