Les acteurs politiques centrafricains se sont retrouvés à Khartoum pour des pourparlers qui ont abouti à la signature d’un accord de paix, le 1er février dernier. Les organisations régionales et internationales, notamment l’ONU et l’UA, appellent à soutenir la mise en œuvre de ces accords.
L’accord de paix de Khartoum, l’ultime chance pour sauver la Centrafrique
Après dix jours d’échanges entre le gouvernement et quatorze groupes armés de Centrafrique, un accord de paix a été signé entre ces acteurs politiques. Les Nations Unies et l’Union africaine (UA) ont donc appelé, samedi, les parties prenantes à soutenir la mise en œuvre de l’accord de paix conclu à Khartoum, la capitale soudanaise.
« Mobilisons-nous pour appuyer la mise en œuvre de l’accord de paix », a tweeté le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, suite à l’annonce de la conclusion de l’accord de paix par la Mission intégrée des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA).
« C’est un grand jour pour la RCA (République centrafricaine) et pour tout le peuple centrafricain », a pour sa part déclaré Smail Chergui, le commissaire de l’UA en charge des questions de paix et de sécurité, cité par la MINUSCA sur Twitter. Le haut-responsable de l’UA a par ailleurs appelé tous les Centrafricains à soutenir cet accord qui, selon lui, permettra « au peuple centrafricain de s’inscrire sur la voie de la réconciliation, de la concorde et du développement ».
Chef de la délégation gouvernementale centrafricaine aux pourparlers de Khartoum, Firmin Ngrebad, s’est dit déterminé « à travailler avec le Chef de l’Etat et son gouvernement pour mettre en œuvre les réponses aux préoccupations des frères qui avaient pris les armes ».