L’indice de performance économique du Mali a connu une progression, lié aux réformes entreprises dans ce secteur par les autorités du pays, a affirmé jeudi le président de la commission de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA), Abdallah Boureima à l’issue d’une rencontre avec le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Kéita, dit IBK.
L’ UEMOA félicite le Mali pour sa croissance économique
« Le Mali a enregistré des résultats importants et satisfaisants au titre de la 4e édition de la revue politique concernant la mise en œuvre des réformes politiques, projets et programmes communautaires au Mali », a souligné M. Boureima, précisant que « c’est une progression de 15 points sur l’ensemble des réformes qui touchent à la gouvernance économique et à la convergence, le marché commun et les réformes sectorielles ».
« 20% de cette progression a été enregistrée dans les réformes sectorielles », a indiqué le président de la commission de l’UEMOA, pour qui ces « réformes sectorielles sont les plus importantes parce que ce sont elles qui peuvent donner un grand bond à la croissance économique » dans un pays.
Poursuivant, Abdallah Boureima a fait savoir que l’UEMOA a « besoin de cette croissance économique pour lutter contre le chômage des jeunes et contre la pauvreté tout simplement », dans cet espace sous-régional.
Malgré les difficultés sécuritaires auxquelles est confronté le Mali depuis le coup d’Etat de 2012, et l’occupation de la moitié Nord du pas par des groupes djihadistes, l’économie de ce pays est maintenue par sa production cotonnière, dont il occupe le 1er rang en Afrique sud saharienne, la 3e économie de l’UEMOA et le 3e pays producteur d’or dans toute l’Afrique.
Selon cette Union sous-régionale, l’économie malienne, garde son fort potentiel de croissance avec un taux moyens de Produit intérieur brut (PIB) situé entre 5 et 6% par an et soutenu que ses « réformes fiscales engagées sont prometteuses ».