Rosemary DiCarlo, secrétaire général adjointe de l’ONU aux Affaires politiques et à la Construction de la paix, a appelé mercredi la communauté internationale à prêter son soutien pour réaliser l’objectif de « faire taire les armes » d’ici à 2020.
Les Nations unies s’activent pour la paix en Afrique
S’exprimant lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la coopération entre les Nations unies et les organisations régionales et sous-régionales pour maintenir la paix et la sécurité à l’échelle internationale, Rosemary DiCarlo a indiqué que « faire taire les armes » était une initiative visant à favoriser la prévention, la gestion et la résolution des conflits en Afrique.
A en croire Mme DiCarlo, c’est l’Union africaine (UA) qui a promis en 2013 de « ne pas léguer le fardeau des conflits à la prochaine génération d’Africains et d’entreprendre de mettre fin à toutes les guerres d’ici à 2020 ».
« Le partenariat stratégique ONU-UA est devenu une pierre angulaire des initiatives de paix et de sécurité de l’ONU en Afrique », a indiqué la SGA des Nations unies.
Le partenariat de l’ONU avec l’UA implique des mesures concrètes, a-t-elle dit, ajoutant que l’ONU avait débuté en janvier 2018 un projet de deux ans visant à soutenir le dialogue politique et l’assistance technique à la prévention des conflits et à la médiation en Afrique.
L’ONU a également augmenté son soutien aux efforts de lutte antiterrorisme et de prévention de l’extrémisme violent en Afrique, selon cette responsable. En juin 2018, l’ONU a signé avec l’UA un protocole d’accord dans ce domaine visant à renforcer sa coopération et à augmenter son soutien à la construction de capacités de l’UA et de plusieurs organisations sous-régionales, ainsi que de pays membres.
Des signes clairs ont démontré que ce sont les Africains, en partenariat avec la communauté internationale, qui ouvrent la voie vers la paix et la prospérité durables sur le continent, selon Mme DiCarlo.
« Avec ‘’faire taire les armes’’, les pays africains ont un rôle central à jouer pour assurer le succès de cette initiative, tout comme l’UA ou encore le secteur privé et la société civile d’Afrique », a-t-elle conclu.