Les établissements du secondaire public de Daloa (ouest ivoirien) sont restés fermés lundi malgré la suspension de la grève dimanche de la grève qui a duré près de deux mois.
Les établissements encore fermés à Daloa en dépit de la levée de la grève
Dimanche, les organisations membres de l’Intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire (ISEPPCI), ont suspendu le mot d’ordre de grève pour une période d’un mois et appelé les enseignants à reprendre les cours ce lundi, pour pouvoir aller aux discussions avec le gouvernement « dans un climat apaisé ».
Selon un communiqué de l’ISEPPCI, la primature ivoirienne s’était saisi des dossiers et avait promis « un cadre de discussion productif avec la présence de tous les ministères techniques afin que des décisions soient prises séance tenante et le gouvernement s’est engagé à gérer les effets collatéraux de la crise ».
Selon le porte-parole du collectif du syndicat des enseignants des établissements publics secondaires de Daloa, Ballet Koudou, « il n’y a pas eu de véritables négociations sur le dossier », a-t-il déploré.
Des enseignants étaient absents au lycée Khalil, lycée 2 et 4 de la cité des antilopes, a constaté un journaliste de Afrique-surè.
Koudou a souhaité « qu’il y ait une table ronde autour de laquelle prennent part les différents ministères techniques pour discuter ».
A l’instar de Daloa, dans plusieurs communes d’Abidjan notamment Yopougon, Koumassi, Abobo, cocody, et d’autres villes de l’intérieur du pays dont, Aboisso, San-pédro, Agboville, Lakota, Rubino, les élèves avaient repris le chemin de l’école ce matin avant de se heurter à l’absence de leurs enseignants.
Contrairement aux établissements secondaires, les professeurs de l’université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, ont effectivement repris les cours, a confirmé le représentant de la Coordination des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) section Daloa, Ali Diarra.
Les enseignants avaient entamé une grève début février pour réclamer entre autres, une revalorisation de leur salaire, une amélioration des conditions de vie et de travail.