Gnamien Konan a à nouveau attaqué le régime d’Alassane Ouattara en des termes on ne peut plus très crus. Eu égard au remous sociaux de ces derniers mois, l’ancien ministre qui a occupé plusieurs portefeuilles au sein du gouvernement ivoirien, a traité les autorités d’incompétents.
Gnamien Konan «le gouvernement a euthanasié l’école ivoirienne»
Le désamour entre Gnamien Konan et ses anciens alliés du RHDP est totalement consommé. Ejecté de l’équipe gouvernementale à la suite d’incompréhensions inhérentes aux élections législatives de 2016, l’ancien Directeur général de la Douane sous l’ancien Président Laurent Gbagbo ne manque aucune occasion pour fustiger la gouvernance du Président Alassane Ouattara. Fidèle à ses habitudes, le Président de La Nouvelle Côte d’Ivoire n’a pas été du tout tendre vis-à-vis des autorités ivoiriennes.
« Je le dis haut et fort: la Côte d’Ivoire, son école, sa sécurité, son système de santé, son économie sont gérés aujourd’hui par des gens incompétents et peut-être irresponsables », a déclaré l’ancien Ministre ivoirien de la Fonction publique et de la Réforme administrative, avant d’ajouter que le gouvernement, rien que pour cela, « devrait démissionner ».
Ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan fustige également le système éducatif qui est, selon lui, en pleine décrépitude. Les grèves intempestives, le repêchage au BEPC et du BAC tendant à truquer les vrais résultats, la suppression des coefficients des matières scientifiques sont autant de décisions du gouvernement ivoirien qui ont fini par « euthanasier un système éducatif déjà dans le coma ».
Il appelle par conséquent le gouvernement à rendre le tablier pour sauver la nation ivoirienne, car, précise-t-il : « L’avenir appartient à la science et à la technologie. »
A propos des revendications des enseignants, le Député de Botro affirme : « Il y a un salaire plus grand que le salaire. C’est le bonheur de participer à la formation des cadres et de l’élite de son pays. A défaut de se sentir utiles, ces enseignants continueront de demander de l’argent qui ne suffit jamais. »