Google développera désormais des solutions d’ intelligence artificielle depuis le Ghana. Et ce, à travers son nouveau centre dédié.
Intelligence artificielle adaptée au contexte africain
C’est la toute première initiative du genre qu’entreprend le géant de l’informatique sur le continent. Google dispose désormais d’un centre de recherche en intelligence artificielle en Afrique et plus précisément au Ghana. Le laboratoire a été inauguré le jeudi 11 avril 2019 dans la capitale ghanéenne, Accra.
A l’instar de ceux que l’entreprise a déjà ouvert à Paris, New York, Tokyo et Pékin, le centre de recherche du Ghana devrait permettre d’élaborer des technologies basées sur l’intelligence artificielle répondant aux problématiques africaines, notamment celles portant sur le développement économique de la sous-région et du continent, par ricochet.
Intelligence artificielle, une équipe internationale associée à une expertise locale
C’est une équipe de 10 chercheurs d’origines diverses qui conduiront les travaux de ce centre de recherche en intelligence artificielle, qui s’inscrit dans la vision du géant américain de l’internet de proposer des solutions adaptées aux défis socio-économiques et environnementaux auxquels fait face le continent. Le responsable du centre, Moustapha Cissé a annoncé des collaborations entre la structure et les universitaires et autres chercheurs locaux. L’objectif étant de les faire contribuer à la conception de solutions adaptées dans les domaines spécifiques de l’agriculture, l’éducation et la santé.
L’entreprise américaine ambitionne, à travers ce projet, d’accroitre l’accès de l’intelligence artificielle auprès de toutes les franges de la population. «Nous allons travailler et collaborer avec des institutions à travers le continent. L’équipe elle-même est très internationale. Il y a déjà environ 10 personnes venant de plus de 12 pays différents. Les Africains et les non-Africains aussi, alors nous sommes impatients de collaborer avec les institutions africaines. Notre objectif est de repousser les limites de cette science afin d’avoir un impact scientifique, mais nous espérons également, grâce à la collaboration de différentes institutions travaillant sur les défis locaux, avoir un impact sur notre domaine en appliquant la technologie à l’agriculture à la santé et à la santé à d’autres régions où cela peut être aussi », a-t-il indiqué.