Les déboires de Guillaume Soro se poursuivent depuis sa démission de la Présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne. L’ancien chef du Parlement serait interdit de fouler le sol américain, compte tenu des restrictions à lui imposées par les autorités du pays de l’Oncle Sam.
Guillaume Soro, un adieu à son PhD à Harvard ?
25 janvier 2019, veille du Congrès constitutif du RHDP unifié, Guillaume Soro avait quitter Abidjan, pour dit-on, se rendre aux États-Unis, où il s’était inscrit dans la prestigieuse université de Harvard. Le désormais ancien Président de l’Assemblée nationale a bénéficié, pour ce faire, d’un visa long séjour afin de faire un Doctorat en Finance. Mais aux dernières nouvelles, cette formation n’aura finalement pas lieu, eu égard à l’interdiction qui frappe l’ancien leader des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) d’entrer sur le territoire américain.
À en croire des sources bien introduites, la raison évoquée par l’administration Donald Trump pour fermer ses frontières à l’ancien Premier ivoirien est vraisemblablement la supposée implication de ce dernier dans le putsch manqué au Burkina Faso. « Il a voulu faire un coup d’État dans un coup d’État, il n’est pas très démocrate », avance une source proche du dossier.
L’ancien PAN sera désormais soumis à une fiche de renseignements, qui était pour lui une simple formalité dans un récent passé, alors qu’il était encore le N°3 ivoirien.
Soro Guillaume, faut-il le rappeler, serait frappé d’une interdiction de voyager en France et dans l’espace Schengen, ainsi que dans certains pays africains.