Présidé par le ministre Aka Aouélé Eugène, le dialogue national sur le financement de la santé s’est ouvert ce lundi 15 avril 2019, à Abidjan. Durant quatre jours, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique échangera, non seulement avec les partenaires techniques et financiers, mais aussi avec le secteur privé et la société civile. Le thème retenu est » Investir dans la santé pour un avenir meilleur « .
Un forum sur la santé autour de quatre enjeux
Lancé ce lundi 15 avril par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé, le Forum réunit autour de la tutelle les partenaires techniques et financiers, le secteur privé et la société civile. Ce Dialogue national sur le financement tournera autour de quatre enjeux majeurs.
Pour les initiateurs de ces travaux, l’un des premiers enjeux est d’obtenir un consensus autour du dossier d’investissement et du financement, interne et externe, nécessaire à sa mise en oeuvre. Aussi, s’agit-il de s’approprier l’engagement et l’alignement des parties prenantes sur les priorités nationales du secteur.
Le ministère vise également à garantir le financement adéquat et durable du gouvernement par la mobilisation et l’accroissement des ressources publiques et privées.
Le quatrième enjeu s’articule autour des réformes clé nécessaires à l’amélioration de l’efficience de la dépense publique.
Aka Aouélé déplore des investissements quasi-inexistants
Procédant à l’ouverture du Dialogue national sur le financement de la santé, le ministre Aka Aouélé a dressé un tableau peu reluisant en ce qui concerne les investissements dans ce secteur. « Durant la décennie d’instabilité en Côte d’Ivoire, les investissements dans le domaine de la santé ont été quasi-inexistants. Un retard que tente justement de rattraper le gouvernement ivoirien. Cependant, il est important de noter que les indicateurs de l’état de santé des populations restent encore insatisfaisants et font peser des menaces importantes sur la santé des plus vulnérables », a-t-il noté.
De 2019 à 2020, il entend garantir aux populations des « résultats immédiats portant sur la fourniture des services de santé, l’amélioration de la protection sociale, de la réduction de la mortalité infantile ».
Avant la tenue de ce forum, Aka Aoulé affirmait que pour le programme quinquennal de 2016 à 2020, le secteur de la santé nécessitait un financement estimé à 1600 milliards de francs CFA.