L’international ivoirien du Milan Ac, Franck Kessié, et son coéquipier Franco-Ivoirien, Tiémoué Bakayako, ont été victimes d’injures racistes de la part des supporters de la Lazio de Rome lors de la demi-finale retour de la coupe d’Italie qui opposait les deux équipes ce mercredi.
Franck Kessié et Bakayoko pris à partie par des supporters de la Lazio de Rome
La rencontre Milan Ac – Lazio de Rome comptant pour les demi-finales de la coupe d’Italie, sanctionnée par la victoire de Romains (1-0) a été entachée par des incidents racistes à l’endroit de l’Ivoirien Franck Kessié et son coéquipier franco-ivoirien Tiémoué Bakayoko. En effet, quelques supporters de la Lazio de Rome, qui avaient fait le déplacement à Milan, ont lâché, durant toute la rencontre, des cris de singe à l’encontre des deux joueurs Rossoneri dès qu’ils touchaient le ballon. Ces cris étaient accompagnés de bananes géantes que les supporters de la Lazio agitaient dans tous les sens.
Déjà avant le match, certains supporters romains se sont faits remarquer en déployant une banderole géante à la gloire de l’ancien dictateur italien, Benito Mussolini. « Honneur à Benito Mussolini », pouvait-on lire sur la banderole. Cet acte devrait être sévèrement puni par la justice transalpine, car certains medias européens affirment que les protagonistes ont été arrêtés.
Face à ces injures racistes, les deux joueurs ont gardé leur sang froid et n’ont pas bronché jusqu’au coup de sifflet final. Une attitude qui a été très appréciée par l’entraineur du Milan Ac, Gennaro Gattuso, a tenu à rendre hommage à ses joueurs.
« Nous devons féliciter les joueurs sur le terrain, ils se sont bien comportés. Ça avait déjà commencé dans l’après-midi. Hier, nous avons demandé aux joueurs de ne pas perdre la tête, d’être un exemple », a-t-il soutenu lors de la Conférence de presse d’après match. Et si Tiémoué Bakayoko et Franck Kessié ont visiblement respecté les consignes de leur coach, il serait temps que les autorités transalpines se montrent un peu plus virulentes face à un problème qui gangrène le football italien depuis de nombreuses années : le racisme.