La présidentielle ivoirienne se tient dans moins de deux ans. Les préparatifs pour la course à la succession d’ Alassane Ouattara agitent le paysage politique. Déjà, des personnalités ont affiché leur ferme volonté de briguer la magistrature suprême. Parmi celles-ci figure Mamadou Koulibaly, président de LIDER(Liberté et démocratie pour la République).
Mamadou Koulibaly recherche le soutien des médecins
Cela ne fait plus l’ombre d’un doute, Mamadou Koulibaly sera en lice lors de la présidentielle en Côte d’ Ivoire, prévue dans un peu plus d’ un an et demi. En 2017, le patron de LIDER avait officialisé sa candidature à travers une vidéo publiée sur le site internet de son parti politique. Il avait même dévoilé un pan de son projet de société, à savoir la réforme de la foncière.
Deux ans après, l’ ancien président de l’ Assemblée nationale reste convaicu qu’ il a le meilleur profil pour revêtir les habits de président de la République en 2020. Ex-membre du Front populaire ivoirien (FPI, parti fondé par Laurent Gbagbo), qu’il a quitté au lendemain de la chute du régime des refondateurs, Mamadou Koulibaly multiplie les rencontres. L’objectif de ce professeur d’économie est de présenter son programme de gouvernement.
Dernièrement, MamKoul (surnom que lui ont attribué ses sympathisants) a échangé avec l’ Ordre national des médecins de Côte d’Ivoire (ONMCI), au siège de ladite organisation, a annoncé le LIDER. Selon une note de ce parti, qui n’ en dit pas plus sur la rencontre, l’ actuel maire d’Azaguié (commune du sud de la Côte d’Ivoire) a eu une séance de travail avec la délégation de l’ ordre des médecins, avec en ligne de mire la présentation du projet de société de l’ ancien ministre de l’ Économie et du Budget.
Point n’est besoin d’être savant pour remarquer que Mamadou Koulibaly fait la cour aux médecins. Anciennement député de Koumassi, le transfuge du FPI a pris l’habitude de se prononcer tous les jeudis sur l’ actualité ivoirienne en publiant une vidéo. Ce politicien, nourri à la sève du libéralisme, passe en revue les sujets brûlants et s’ en prend parfois violemment au pouvoir d’ Alassane Ouattara.