A l’occasion de la fête de la liberté du FPI à Duekoué, Simone Gbagbo est allée se recueillir sur les fosses communes des populations wê massacrées durant la crise postélectorale de 2010 – 2011. L’ancienne première dame a appelé à la reconnaissance du génocide Wê.
Simone Gbagbo prend fait et cause pour les Wê
Dans la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire, l’Ouest ivoirien en a payé le plus lourd tribut. Durant la crise postélectorale, près d’un millier de Guérés ont été massacrés dans les camps de déplacés de Nahibly et du quartier Carrefour à Duekoué. Ce massacre, imputé aux forces pro-Ouattara par plusieurs rapports d’ONG, a ému à travers la planète. Mais jusque-là, le caractère génocidaire de ce crime de masse peine à être reconnu pour les autorités ivoiriennes et autres organisations internationales.
Voilà pourquoi Simone Gbagbo, 2e Vice-présidente du Front populaire ivoirien (FPI), a plaidé pour que la Côte d’Ivoire reste un pays digne qui respecte la justice à l’égard de tous ses citoyens. L’épouse de Laurent Gbagbo a par ailleurs appelé le gouvernement ivoirien à « reconnaître que le pays Wê a connu un génocide et que par conséquent il y ait réparation des préjudices subis ».
En attendant que cette revendication soit prise en compte, Mme Simone Ehivet Gbagbo a tenté de lénifier un tant soit peu les souffrances du peuple wê en leur apportant de nombreux dons, dont 106 tonnes de riz.
Notons que le FPI pro-Gbagbo a célébré la fête de la liberté, les 26 et 27 avril 2019, à Duekoué, dans la région du Guémon, à l’oueste de la Côte d’Ivoire.