Pascal Affi N’Guessan organise la fête de la liberté de la tendance FPI qu’il dirigé, les 3 et 4 mai 2019 à Adzopé. Viviane Djetouan, ancienne proche du président du Conseil régional du Moronou, et originaire de la région, choisit cette occasion pour interpeller son ancien mentor et appeler les militants du parti qui se sont rangés à ses côtés à se désolidariser de lui.
Viviane Djetouan à Affi N’Guessan « Arrête de braquer le logo et les attributs du FPI »
À M. Pascal Affi N’Guessan.
Depuis mon bas âge, j’ai constaté que tu n’étais pas quelqu’un de dense, un homme qui voulait juste montrer à ses parents et amis que lui pouvait monter et monter, bien sûr grâce à la politique et à ta capacité de manipulation.
Je me rappelle encore, comme si c’était hier, quand tu nous disais que Mme Tehoua Ama est arrivée là où elle était simplement parce que femme et non pas par mérite.
Encore hier, quand les SG des deux sections de Bonguouanou commune avaient des divergences d’opinions, la façon dont tu me demandais d’intervenir contre le SG de la section 2 pour régler le problème lors d’une AG de la fédération.
M. Pascal Affi N’Guessan, je fais juste ces rappels de mémoire pour te dire que le temps de la manipulation pour accéder à des posts au détriment de tes camarades ou tes collaborateurs est passé. Vient donc le temps de la responsabilité et de la gestion des hommes, hélas, tu n’es pas au rendez-vous, parce qu’incapable.
C’est là où malheureusement pour nous autres pour qui hier tu étais un guide, un responsable, un père, etc. Allions être très mal déçus.
D’abord, en tant que Premier ministre du Président Laurent Gbagbo tu as échoué.
En tant que président du Fpi, c’était la catastrophe.
Mais après la crise postélectorale, tous les Ivoiriens, y compris les cadres du FPI, étaient prêts à faire table rase pour la survie de l’Ivoirien et le bien de la population ivoirienne. Mais hélas, c’était mal connaître le renard que tu étais.
Juste après ta sortie de prison, lors de la tournée dans le centre-est du pays, une fois dans le Moronou, tu déclares et je cite: « On ne va pas en prison pour rien, avant je n’avais personne pour me dire d’aller prendre pour venir, peuple ahua est-ce que au moment venu vous aller me donner la force pour aller prendre le fauteuil présidentiel ? »
Pendant que tous tes camarades politiques, civils et militaires broyaient du noir en prison et en exil, pour toi c’était l’occasion rêvée pour que sonne ton heure.
Tes camarades ne voyaient que du feu dans ton jeu, celui qui venait de virer au RDR de Ouattara dans l’habit du FPI, parce que tous, contrairement à toi, ont des cœurs d’enfant.
Bref, tu as méprisé et livré tes camarades, car toi le Dieu du FPI, celui qui n’est pas avec toi est contre toi et le résultat nous le connaissons d’autant plus que depuis 2014 jusqu’à aujourd’hui, tu es nommé le chef de l’opposition ivoirienne par Ado ou Ao, le représentant des impérialistes et bourreau des Ivoiriens.
Je viens maintenant au fait de mon post, à la veille de ta soi-disant « Fête de la liberté »
Il y’a de cela un an, la plupart des militants du FPI estimaient que malgré tout, il fallait la réunification du parti par principe de réconciliation, parce pour ceux-là, la réunification du parti n’était pas une option, mais une nécessité,
car comment parler de réconciliation aux Ivoiriens sans qu’en notre sein, nous ne soyons réconciliés ?
Nous du Moronou, nous nous sentons particulièrement concernés par cette réunification du parti, parce qu’au-delà de tout, tu es » notre frère ».
Nous avions fait mains