Des manifestations d’artistes visant le BURIDA (Bureau ivoirien du droit d’auteur) sont prévues le mardi 14 mai 2019. Les initiateurs réclament le départ de la directrice générale, Irène Vieira. À plus de vingt-quatre de ce rendez-vous, Fadel Dey et ses amis perdent un soutien important.
Le conseil d’administration soutient la DG du BURIDA
Dans un communiqué publié le vendredi 10 mai 2019, le conseil d’administration du BURIDA a dit ne pas se reconnaître dans les revendications du Collectif des artistes pour le changement au Bureau ivoirien du droit d’auteur (CACB). Il a demandé à cette organisation « de cesser de l’associer aux dites revendications ». En fait, ce collectif entend organiser des meetings éclatés « jusqu’à ce que satisfaction soit trouvée à sa revendication de révocation de la directrice générale du BURIDA pour fautes lourdes dûment constatées ».
Koné lbrahima Kalilou dit Fadal Dey, Singoh Suzanne, N’Doumi K. Raymond dit Djabo Steck, Gnagbo Gakou Yobo Paul dit Paul Madys, Lavray Lagah, Kouassi Alex dit Alex Quassy et Cissé Hamidou dit Hamed Farras sont les porte-voix du CACB.
Ces derniers ont adressé un courrier au préfet d’Abidjan, au Premier ministre, au ministre de la Culture, à celui de l’Intérieur et au préfet de police d’Abidjan. Ils ont annoncé des sit-in éclatés devant le siège du BURIDA, le ministère de la Culture et de la Francophonie ainsi que devant les locaux de la Grande chancellerie.
« Le Conseil d’ administration tient à faire remarquer que dans l’énumération d’un grand nombre de ses griefs, le CACB laisse entendre et croire que ses revendications émanent du Conseil d’ Administration. Il n’en est rien », a précisé Yao Séry Sylain, président du conseil.
Tout en rappelant que le CACB avait saisi l’Inspection générale d’Etat. « Cette saisine a résulté en un audit commandité par l’IGE et dont les résultats devraient être connus incessamment. Le Conseil d’administration tient à indiquer qu’il importe d’attendre les résultats de cet audit qui éclaireront tout le monde sur la matérialité des fautes dont le CACB accuse la directrice générale », poursuit la note.
Aussi, le conseil demande-t-il « au CACB et autres syndicats de raison garder et de cesser ces activités de nature à troubler non seulement la sérénité des sociétaires du BURIDA et du BURIDA lui-même,mais aussi éventuellement l’ ordre public ». Ce désaveu aura-t-il une répercussion sur la tenue des manifestations ?