Alors que l’on croyait que la rencontre Kandia Camara et les syndicats grévistes du secteur Education-Formation ivoirien tenue vendredi allait mettre fin à la crise qui secoue le système éducatif ivoirien depuis le début de l’année, le COSEF-CI de Pacôme Attaby ressort insatisfait et annonce une assemblée générale pour le mercredi 22 mai.
Dialogue Kandia-Syndicats d’enseignants,la COSEF-CI maintient le suspense
Après trois heures de rudes échanges, entre Kandia Camara et les syndicats d’enseignants, l’on s’attendait à ce qu’ un terrain d’entente soit enfin trouvé à la la crise qui frappe de plein fouet le système éducatif ivoirien depuis le début de l’année 2019. Mais la dernière sortie du porte-parole de la Coalition des syndicats du secteur Education-Formation (COSEFCI), vient pour entretenir le flou sur une probable sortie de crise du système éducatif ivoirien. Pacôme Attaby et ses camarades du COSEF-CI sont en effet sortis très déçus des conclusions de la rencontre avec leur ministre de tutelle. « Mme le MENET a rencontré des syndicats dont la COSEFCI de 16h à 20h. Aucune de nos revendications n’a trouvé solution, les revendications à caractère financier sont du ressort du PM. qui nous rencontrera. la COSEFCI appelle tous les enseignants à une AG extraordinaire le mercredi 22 mai 2019 à 14h pour analyser la situation. La lutte continue jusqu’à nouvel ordre », indique un communiqué produit par la COSEFCI
Rappelons qu’au terme de la rencontre entre la ministre Kandia et les syndicats d’enseignants qui a eu lieu de 17h à 20h, le vendredi 17 mai 2019, à son cabinet sis au Plateau, les révendications du personnel enseignant, n’avaient certes pas toutes été prises en compte. Mais, celles touchant au domaine administratif l’ont été avec de réelles satisfactions entre la tutelle et les syndicats. » Nous nous sommes accordés au niveau administratif. Le ministère concerné nous a donné des assurances que des points peuvent se régler. Nous allons continuer de discuter pour les points qui n’ont pas trouvé d’accord » a déclaré la ministre. Non sans promettre que l’aspect financier qui constitue la véritable pomme de discorde entre la tutelle et les syndicats, sera transmise au premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. « Nous allons transmettre certaines préoccupations au premier ministre. Celles qui n’ont pas trouvé de solutions à notre niveau », a-t-elle souligné.