La grève annoncée par la CNEC (Coordination nationale des enseignants et enseignants-chercheurs) est entrée en vigueur le lundi 20 mai 2019. Réuni en Conseil des ministres ce mercredi 22 mai, le gouvernement a planché sur la situation, a noté Sidi Tiémoko Touré.
La grève de la CNEC « peu suivie »
La Coordination nationale des enseignants et enseignants-chercheurs l’ avait annoncé. Depuis ce lundi 20 mai 2019, elle a entamé un mouvement de grève dans les universités publiques de Côte d’ Ivoire. Les grévistes revendiquent de meilleures conditions de travail et une revalorisation des salaires et des primes de recherches, d’ encadrement et de soutenance.
La CNEC dénonce aussi le mode de désignation des autorités universitaires, rejettent les taux des heures complémentaires et déplorent le refus de la présidence de l’ université Félix Houphouët-Boigny d’ alléger les sanctions disciplinaires prises à l’ encontre de certains de leurs militants.
À en croire Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement, « le 21 mai 2019, le mot d’ ordre de grève reste peu suivi au niveau national, même si des perturbations de cours sont à déplorer à l’ université Félix Houphouët-Boigny, ainsi qu’ à l’ université Jean Lorougnon Guédé de Daloa ». Le ministre de la Communication et des Médias a par ailleurs invité « les acteurs universitaires à privilégier le dialogue et la négociation comme mode de prévention de règlement des crises afin de parvenir à des solutions favorables au déroulement normal des cours dans l’ ensemble des universités publiques du pays ».
Entre temps, la CNEC vient de recevoir un soutien de taille dans sa lutte pour la satisfaction de ses revendications. En effet, la Coalition du secteur/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) s’est désormais alliée à la coordination des enseignants-chercheurs. Notons que la COSEFCI est entrée en grève le lundi 20 mai 2019 après un mois d’ accalmie. Malgré les menaces brandies par la ministre Kandia Camara, Pacôme Attaby et ses amis ont maintenu leur mot d’ ordre.