Un véhicule de l’armée a explosé sur une mine probablement posée par les terroristes de Boko Haram samedi dans l’est du pays. Dimanche, des sources sécuritaires ont indiqué que quatre militaires et un journaliste de la télévision nationale ont péri lors de cette explosion.
Boko Haram oppose encore une certaine résistance.
La secte terroriste vient à nouveau de frapper. Cette fois, c’est le Tchad qui a été touché. Dimanche, une source sécuritaire a indiqué à l’AFP que quatre militaires tchadiens et un journaliste de la télévision nationale ont péri dans une mission dans l’est du pays. « Cette délégation de l’armée tchadienne se rendait à Ngounboua (Lac Tchad), où dans la nuit des éléments de Boko Haram avaient attaqué une position de l’armée, faisant au moins un mort de notre côté », a précisé cette source.
Selon le colonel Azem Bermandoa, 23 combattants de Boko Haram avaient été tués lors de cette attaque. La délégation dont le véhicule a explosé samedi se rendait donc dans cette région du pays pour « remonter le moral des troupes » après ces affrontements d’après le secrétaire général de la province du Lac Tchad, Dimouya Soiapebé. « Il est fréquent que les terroristes placent des engins explosifs sur les routes menant aux positions qu’ils ont attaquées », a-t-il ajouté.
Bien que diminué le groupe terroriste Boko Haram continue ses exactions au Tchad, au Nigeria et au Cameroun où il sévit. Ces trois pays se sont engagés depuis 2015 dans une lutte acharnée contre cette nébuleuse terroriste. Celle-ci est active au Nigeria depuis 2009 et a déjà causé plus de 27 000 décès. Selon des récentes données, le Nigeria compte aujourd’hui près de deux millions de déplacés à cause des attentats perpétrés par les djihadistes.