L’Espérance Sportive de Tunis conserve sa couronne en Ligue des champions de la CAF. L’ ES Tunis s’est imposé sur le plus petit des scores vendredi (1-0) contre le Wydad dans une rencontre où la VAR a fait polémique.
L’ ES Tunis peut dire merci à la VAR pour son deuxième sacre d’affilée.
Cinquante huit minutes de jeu. C’est le temps qu’il a fallu à l’Espérance de Tunis pour disposer du Wydad de Casablanca en finale retour de la Ligue des champions africaine. L’ ES Tunis s’est adjugé son deuxième titre de champion d’Afrique consécutif grâce à son court succès contre la formation marocaine (1-0). Seulement cette victoire va faire jaser, notamment du fait de la VAR qui a bien aidé le club tunisois.
Dans cette rencontre qu’on annonçait électrique, l’ES Tunis a ouvert le score peu avant la mi-temps par l’intermédiaire de Youcef Belaïli (44e). Les locaux pensaient revenir au score treize minutes après le retour des vestiaires lorsqu’El Karti poussait le ballon au fond des filets. C’était sans compter sur Bakary Gassama. L’arbitre gambien annulait le but d’abord pour hors-jeu puis pour une supposée faute. Poussé par les joueurs marocains, l’officiel va tenter de recourir à l’assistance vidéo.
Mais d’après les médias locaux, la VAR ne fonctionnait depuis le début de la rencontre. Suite à cette déconvenue, le match va être interrompu. D’interminables discussions entre les joueurs, les officiels et les responsables de la CAF vont s’en suivre. Celles-ci vont durer plus d’une heure avant que l’arbitre central ne décide de mettre un terme à la rencontre. Un coup de sifflet libérateur pour l’ ES Tunis.
Comme au match aller (1-1), l’arbitrage a fait polémique dans cette finale de la Ligue des champions. Le Wydad se souviendra de cette première triste expérience de la VAR en finale de cette compétition d’envergure. Un but (pourtant valable) avait déjà été refusé au WAC, évoluant à dix lors de cette première manche. L’officiel de ce match a d’ailleurs été suspendu par la CAF. Ces décisions arbitrales privent le club marocain d’une revanche contre les Tunisiens, mais surtout d’un nouveau sacre continental après celui remporté en 2017.