La Côte d’Ivoire n’est pas à l’abri de la menace terroriste qui pèse comme une épée de Damoclès sur la sous-région ouest-africaine. Les autorités préfectorales de Niellé ont appelé les populations et les forces de l’ordre à la vigilance lors de la fête du Ramadan.
Les consignes sécuritaires du Sous-Préfet pendant le Ramadan à Niellé
Les populations du septentrion ivoirien ont évité de justesse une autre attaque terroriste sur la Côte d’Ivoire. N’eût été la vigilance des autorités administratives et sécuritaires, un autre drame se serait produit dans le département de Ouangolodougou, région du Tchologo, à la frontière du Burkina Faso et du Mali. En effet, ce vendredi 31 mai, veille de la nuit du destin, le sous-préfet de Niellé avait lancé l’alerte à la communauté musulmane, les appelant à plus de vigilance.
Selon ses consignes, recommandations avaient été faites aux musulmans d’éviter les grands rassemblements aussi bien peandant la nuit de Destin que lors du Ramadan. Des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont par ailleurs été déployés sur le terrain afin d’annihiler toutes attaques jihadistes, d’où qu’elles viennent.
Ces mesures ont vraisemblablement porté leurs fruits, d’autant plus que cette fête couronnant le jeûne musulman a été célébrée sans incident majeur. Un habitant de la localité indique par ailleurs que « depuis vendredi dernier, nous voyons des militaires faire des patrouilles. Nous avons peur, même si le Sous-préfet a demandé la collaboration des populations ».
La menace terroriste n’est cependant pas écartée à cause de la proximité de cette région avec le Mali et le Burkina Faso, deux pays frontaliers en proie à de fréquentes attaques terroristes. Des jihadistes, dont un certain Koné Ali, venus explorer le Nord ivoirien pour des projets d’attentats, avaient été appréhendés et mis à la disposition des autorités sécuritaires en vue de procéder à des enquêtes approfondies et démanteler les cellules dormantes de ces terroristes.