Le président du Comité politique (Cp), Guillaume Soro, a éclairé, via une publication relayée sur les réseaux sociaux, l’opinion sur les raisons qui ont motivé son choix de faire appel à des avocats du barreau de Paris sur ce qu’il convient d’appeler « affaire Apf ».
»APF » : Soro donne les motivations du choix des avocats français
Opposé à son compatriote ivoirien Amadou Soumahoro dans la course pour la présidence de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, Guillaume Soro a livré sur les réseaux sociaux, les motivations de son choix de faire appel à des avocats membres du Bureau de Paris.
Le président du Comité politique qui craint que les textes et règlements de l’institution soient foulés au pied dans cette bataille au profit de son adversaire, a indiqué, via les réseaux sociaux, ce jeudi 20 juin 2019, que sa préoccupation première n’est nullement le fauteuil présidentiel de l’APF. À l’en croire, c’est plutôt pour le respect de la démocratie et de l’État de droit que ce choix a été fait.
« J’ai sollicité un cabinet d’avocats Français uniquement parce que le siège social de l’Assemblée parlementaire de la francophonie est à Paris en France », a indiqué Guillaume Soro avant d’ajouter qu’il ne brigue pas ce poste pour une question d’argent. « La présidence de l’ APF ne m’offrira pas la présidence de la république de Côte d’Ivoire ! Elle ne me rendra pas plus riche », clame-t-il.
Pour l’ex-chef du Parlement ivoirien, il est inconcevable que soient foulés au pied, les statuts et règlements de l’institution dont il assure la première vice-présidence depuis 2017. « M. Pascal Terrasse peut témoigner, il n’y a pas de rémunération. Mais on ne peut accepter qu’on foule aux pieds nos statuts et nos règlements. On ne peut accepter de laisser s’installer la dictature. Il faut que le Droit soit dit. L’un des objectifs de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, c’est la démocratie », a renchéri Guillaume Soro.
Prenant à titre d’exemple un député congolais qu’il a nommément cité, le député de Ferkéssedougou a indiqué qu’Aubin Minaku, député congolais, a dirigé l’Assemblée parlementaire de la francophonie sans toutefois briguer la présidence de la répubique en RDC.