L’attaquant des Eléphants Max-Alain Gradel s’est confié à l’AFP à 24 heures de la première sortie de la Côte d’Ivoire. La sélection nationale ivoirienne entre en lice lundi contre l’Afrique du sud.
Max-Alain Gradel, « On n’est pas les favoris, mais il faut se faire respecter ».
A quelques heures des débuts de la Côte d’Ivoire à la CAN 2019, Max-Alain Gradel s’est livré à l’AFP dans un entretien publié ce dimanche. A 31 ans, l’attaquant de Toulouse (France) est l’un des plus anciens des 23 sélectionnés par Ibrahim Kamara. L’international ivoirien (64 sélections/11 buts) ne classe pas son pays parmi les favoris de son groupe, voire du tournoi.
« On a une très bonne équipe, oui. Mais on ne se qualifie pas à la première place (2e du groupe H, derrière la Guinée). On est en train de construire certaines choses. On a des choses à prouver. Le Maroc présent à la Coupe du monde est le favori », confie Max-Alain Gradel. S’agissant des objectifs des Eléphants, il estime que l’essentiel est de s’investir au maximum durant la compétition. « On est la Côte d’Ivoire quand même! On n’est pas les favoris, mais il faut se faire respecter. Après peu importe ce qu’il va se passer, il faut tout donner », lance-t-il.
Pour se hisser le plus loin possible, l’ancien sociétaire de Saint-Etienne indique que ses coéquipiers et lui devront faire preuve de solidarité, surtout que l’équipe possède des joueurs de qualité comme Nicolas Pépé, sensation de la Ligue 1 française la saison dernière. « On toujours eu de grands joueurs. Et notamment des joueurs évoluant dans des grands clubs. C’était comme ça avant, et j’espère que ça va toujours rester comme ça. Ça ne peut être que bénéfique au pays. Mais le plus important dans l’équipe, c’est le groupe. Il n’y a pas de joueur plus important. C’est le groupe qui permet aux autres de sortir du lot », préconise Gradel qui entend être « exemplaire en dehors et sur le terrain ».