Les Super Eagles du Nigeria affrontent ce mercredi la Guinée pour leur deuxième sortie à la CAN 2019. Seulement, les joueurs ont observé une grève mardi pour réclamer les primes promises par leur fédération.
Le problème de primes s’invite chez les Super Eagles du Nigeria.
Dans quel état d’esprit les Super Eagles vont-ils aborder leur match contre la Guinée ce mercredi ? La question mérite d’être posée, tant mardi les joueurs nigérians ont observé une grève pour réclamer leurs primes. Signe de cette frustration, le sélectionneur Gernot Rhor s’est présenté seul en conférence de presse d’avant-match alors qu’il devait être accompagné d’Ahmed Musa.
Le coach des Super Egales a toutefois calmé le jeu. Le technicien allemand a justifié l’absence de son poulain du fait de la tenue d’une rencontre importante entre les joueurs et la fédération. « Mon joueur n’a pas pu assister à la conférence de presse aujourd’hui (mardi, ndlr) parce qu’ils ont une réunion très importante (…) J’espère que la situation sera résolue pour que nous puissions nous concentrer sur ce qui nous attend », a-t-il indiqué à la presse.
Selon la BBC, les Super Eagles réclament leurs primes et le versement de 10 000 dollars (5,7 millions de francs CFA) comme bonus suite à leur victoire lors du premier match remporté face au Burundi (1-0). Le média britannique révèle également que les coéquipiers de John Obi Mikel sont arrivés à l’entraînement avec un heure de retard en signe de protestation mardi.
Autant que chez les hommes, ce problème de primes secoue aussi la sélection féminine du Nigeria. Déjà éliminées du Mondial féminin en France, les Super Falcons menacent de faire un sit-in devant leur hôtel. La BBC indique que les champions d’Afrique en titre réclament un certain nombres de primes impayées dont certaines remontant en 2016 lorsqu’elles avaient remporté la CAN de leur catégorie.