L’actuel président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Amadou Soumahoro, pourra compter sur le soutien du ministre-Gouverneur Robert Beugré Mambé pour la réussite de l’organisation de la 45e session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie(APF) qui se tiendra du 04 au 09 juillet à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire.
45e session de l’APF, Amadou Soumahoro reçoit le soutien de Robert Beugré Mambé
Mardi 25 juin 2019 à son cabinet sis au Plateau, le président de l’Assemblée nationale, M. Amadou Soumahoro, a reçu en audience le gouverneur du District d’Abidjan, M. Beugré Mambé. Les deux cadres du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, ont à cette occasion échangé sur les conditions relatives à l’organisation de la 45e session de l’APF qui se tiendra du 04 au 09 juillet prochain à Abidjan.
Au terme de cette séance de travail, l’ex-chef d’orchestre des récents jeux de la Francophonie à Abidjan, a rassuré son hôte de sa disponibilité à appuyer le parlement ivoirien pour la réussite de cet évènement d’envergure internationale. À cet évènement qui réunira plus de 500 parlementaires francophones venant des quatre coins du monde, le comité d’organisation dirigé par le secrétaire général de l’hémicycle est déjà à pied d’œuvre pour réserver aux hôtes de la Côte d’Ivoire, une 45e session inoubliable.
Guillaume Soro qui occupe le poste de premier vice-président de l’APF depuis 2017, faut-il le noter, est tenu loin de cette organisation. Le député de Ferké et les députés membres de « l’ancienne » section ivoirienne de l’APF ont été royalement ignorés dans les préparatifs de l’évènement. Est-il nécessaire de rappeler que l’ancien patron de la rébellion des Forces nouvelles, candidat à la présidence de l’APF, est rentré en disgrâce avec ses anciens alliés du RHDP, depuis sa démission, « sous contrainte », de la tête de l’hémicycle.
Son successeur Amadou Soumahoro qui prétend également au fauteuil présidentiel de l’APF, et lui se livrent une rude bataille pour la succession du québécois François Paradis. À la différence de Soro, il jouit du soutien indéfectible du chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara.